Dernière modification 8 avril 2025 par jarjar
Aperçu
Suite à une série de malheur qui ont ravagé la civilisation, des sociétés à travers le monde se reconstruisent en harmonie avec la nature. Rebirth, nouvelle création du célèbre Reiner Knizia, propose un jeu de placement de tuiles qui semble somme toute assez simple. À chaque tour, les joueurs piochent une unique tuile de leur réserve qu’ils doivent placer sur le plateau. Ces tuiles symbolisent la contribution de leur clan à la reconstruction du pays. Le défi réside dans la liberté totale de placement : sans aucune restriction, le plateau entier s’offre à vous, offrant de multiples possibilités. Les joueurs familiers y reconnaîtront une certaine ressemblance avec Kingdom Builder.
FAIT SUR L’AUTEUR
Reiner Knizia est l’un des concepteurs de jeux de société les plus prolifiques et reconnus au monde. Il a créé plus de 700 jeux publiés tout au long de sa carrière, qui s’étend sur plusieurs décennies.

Premières impressions
Nous avons joué notre première partie avec des amis la semaine dernière sur la carte Irelande. Le jeu propose deux cartes différentes (Écosse et Irlande), chacune avec ses règles spécifiques, et celle de l’Irelande est définitivement la plus complexe des deux. Ma première observation dès le premier tour : oh wow, où est-ce que je mets ma tuile ? Car comme mentionné plus haut, on a accès à tout, absolument tout sans restriction. Plusieurs bons choix s’offrent à nous, notamment la possibilité d’interrompre le développement d’une ferme adverse prometteuse ou de bloquer l’accès aux précieuses tuiles bonus =). Il faut aussi planifier selon les 8 objectifs révélés (propres à cette carte), qui rapportent davantage aux premiers joueurs à les accomplir, créant ainsi une tension constante qui nous pousse à surveiller attentivement la progression de nos adversaires et à adapter notre stratégie en conséquence. Certaines tuiles que vous poserez seront payantes (particulièrement lorsque les fermes s’agrandissent), tandis que d’autres s’avéreront peu rentables. Il faut donc choisir judicieusement.
Et visuellement, le jeu est splendide, surtout lorsque le plateau se remplit en fin de partie !

J’ai fait une deuxième partie plustot cette semaine avec ma conjointe et mon fils, sur la carte de l’Écosse cette fois. Effectivement, cette carte est plus facile d’approche que l’Irlande, mais quand même bien agréable à jouer, car sur celle-ci, on débute avec aucun objectif de départ, on va les acquérir tranquillement pendant la partie, et ce seront que des objectifs personnels. J’ai mené une bonne partie grâce à mes fermes qui grossissaient sans être bloquées, mais le décompte des châteaux a fait toute la différence, mon fils contrôlant 10 châteaux (donc 50 points), nous a rattrapés et s’est sauvé avec la victoire.

Les règles en français sont disponibles ici et j’ai traduit les cartes ici.
FICHE TECHNIQUE
Nombre de parties jouées : 2
Meilleure configuration de joueurs : 3-4
Niveau : familial +
Mon meilleur pointage : 195
MES PREMIÈRES IMPRESSIONS
J’ai aimé :
>> L’accès à tout le plateau.
>> les petits coup de cochons contre nos adversaires.
>> Rapide à expliquer, moins facile à maitriser.
>> Super présence sur la table, surtout en fin de partie avec tous les chateaux et cathédrales (Écosse).
>> 2 cartes qui apportent deux façons de jouer ! J’aime bien que les deux côté du plateau soient utilisés.
>> Les pièces sont en rewood (utilisé une première fois dans Kutna Hora), toujours agréables à manipuler !
J’ai moins aimé :
>> Les petits coups de cochon de mes adversaires 🙂
>> Les marqueurs de pointage, même design que les tuiles qu’on pose, j’aurais préféré quelque chose de différent.

Impressionnant après plus de 700 jeux publiés que l’auteur arrive encore à nous surprendre, il est surement bien entouré 😉 Belle production, un jeu rapide et amusant, offrant des choix souvent déchirants.
FACTEUR FUN 🙂 🙂 🙂 🙂